– Simone ARNOLD-LIEBSTER, Seule face au Lion : Une petite Alsacienne résiste au régime nazi
- Editions Schortgen, Schouweiler (Luxembourg), 440 p., 2003
- ISBN : 978-2-87953-455-8
Simone ARNOLD-LIEBSTER, née en août 1930 en Alsace, a été maltraitée puis renvoyée de l’école secondaire, avant d’être arrachée à sa mère en avril 1943 et déportée dans une maison d’éducation nazie.
Membre du Cercle Européen des Témoins de Jéhovah Anciens Déportés et Internés (CETJAD), elle est intervenue devant le Conseil de l’Europe à Bruxelles en rapport avec la défense des droits humains et a participé à de très nombreuses conférences en Europe, au Canada et aux Etats-Unis.
Simone ARNOLD-LIEBSTER a été nommée chevalier de l’Ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne le 15 décembre 2023 [1] :
« J’ai l’honneur et le grand plaisir de vous annoncer que Monsieur Franck-Walter Steinmeier, président de la République fédérale d’Allemagne, vient de vous conférer la Croix de Chevalier de l’Ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne en signe de gratitude pour votre action pour la préservation et la transmission du souvenir de la tyrannie nationale-socialiste.
Permettez-moi de vous adresser mes plus chaleureuses félicitations pour cette distinction qui vient à juste titre rendre hommage à la remarquable implication dont vous faites preuve depuis de nombreuses années. »
– Henryk DORNIK, L’Amour de Dieu m’a sauvé
- Editions Schortgen, Schouweiler (Luxembourg), 192 p., 2010
- ISBN : 978-2-87953-091-8
Henryk DORNIK, né en 1926 en Pologne, a subi la persécution nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Il a été séparé de ses parents en 1943 et détenu en maison de correction, puis déporté en camps de concentration.
« La solidarité des Témoins de Jéhovah au cours de ces années de détresse est une belle page de l’histoire, malheureusement peu connue. L’auteur a eu la vie sauve grâce à ses frères. Il est donc possible de préserver une foi authentique et une conscience irréprochable face au déchainement de forces totalitaires. Malgré la destruction, l’humiliation, la perversité, les brimades et les massacres, au milieu des horreurs de la mort, entouré d’hommes et de femmes marqués du sceau des condamnés, il y a aussi ce tableau lumineux d’espoir, une source d’optimisme. »
– Max LIEBSTER, Lueur dans la Tourmente : Récit d’un survivant de l’Holocauste
- Editions Schortgen, Schouweiler (Luxembourg), 158 p., 2004
- ISBN : 978-2-87953-992-8
Max LIEBSTER est né en 1915 dans une famille juive de Reichenbach en Allemagne. Arrêté comme Juif en 1939, il a été envoyé dans différents camps de concentration, où il a connu les « Triangles violets ».
Avec sa femme Simone Arnold-Liebster, ils ont créé en 2002 la Fondation Arnold-Liebster, dont le but est de compléter les connaissances sur l’Holocauste, promouvoir les droits humains et rappeler les leçons de l’Histoire. Il est décédé à 93 ans en 2008.
Max LIEBSTER s’est vu décerner la distinction de citoyen d’honneur de sa commune natale de Lautertal (arrondissement de Reichenbach) en 2004 [2], puis un monument en son hommage a été inauguré par la communauté de communes de Lautertal en 2013 [3].
– Bernhard RAMMERSTORFER (Auteur), Léopold ENGLEITNER (Narrateur), Une volonté de fer : L’extraordinaire courage d’un homme ordinaire
- Editions Schortgen, Schouweiler (Luxembourg), 232 p., 2007
- ISBN : 978-2-87953-042-0
Léopold ENGLEITNER, né en Autriche en 1905, défia la tyrannie nazie et, en tant que Témoin de Jéhovah, refusa de servir dans la Wehrmacht allemande. Il est décédé à l’âge de 107 ans en 2013.
Léopold ENGLEITNER a été décoré en 2007 de la Médaille d’or de l’Ordre du Mérite autrichien et de la Croix de chevalier de l’Ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne [4].
Bernhard RAMMERSTORFER, né en 1968, est le rédacteur de l’ouvrage paru en allemand en 1999 et le réalisateur d’un film documentaire. Il a cautionné les conférences de Léopold Engleitner dans des écoles, des universités et des Mémoriaux en Europe et aux États-Unis à l’Holocaust Memorial Museum, au Simon Wiesenthal Center et aux universités de Columbia, de Georgetown et de Stanford.
« Cet objecteur de conscience, né à Salzbourg, n’a renoncé, ni à ses convictions religieuses, ni à ses principes, malgré les traitements cruels et indignes qui lui ont été infligés dans les prisons et les camps de concentration. […] C’est un ouvrage marquant sur les horreurs du national-socialisme, vécues et relatées par un homme d’exception. […] Ce livre nous révèle non seulement les horreurs dont les hommes sont capables envers leur prochain, mais aussi qu’il est possible de refuser de se soumettre à un régime injuste, grâce à une âme bien trempée. »
« Grâce à cet ouvrage, nous avons un récit détaillé de la vie et du destin d’un Témoin de Jéhovah en Autriche. Au cours des recherches sur le national-socialisme, ce groupe religieux a été largement ignoré. Dès le départ, Rammerstorfer se heurte à des préventions : aucune maison d’édition ne s’intéresse à son manuscrit. Il décide de le publier à ses propres frais. […] Il considère comme son devoir de faire connaître à autant de personnes que possible la vie exceptionnelle de cet homme courageux et fidèle à ses convictions. Comme il l’exprime, il veut ainsi “contribuer à la réhabilitation personnelle et sociale d’Engleitner, et permettre à la société de tirer leçon de la volonté de fer d’un homme ordinaire.” […] Parallèlement à ce livre, Rammerstorfer a produit un film documentaire primé à plusieurs reprises et sorti également en anglais et en italien. »
– Hermine SCHMIDT, La joie préservée : Une jeune femme courageuse dans la persécution nazie
- Editions Schortgen, Schouweiler (Luxembourg), 228 p., 2008
- ISBN : 978-2-87953-059-8
Hermine SCHMIDT raconte son enfance brutalement interrompue par la dictature nazie, sa jeunesse qu’on lui a volée, son arrestation à l’âge de dix-sept ans, sa détention et sa déportation au camp de concentration de Stutthof. Elle est décédée à l’âge de 98 ans en mars 2024.
« Je ne suis pas Témoin de Jéhovah, mais j’ai le plus grand respect pour la passion avec laquelle ils servent leur Dieu. Chaque récit augmente notre compréhension. Qu’Hermine nous fasse ainsi participer à ce qu’elle a vécu est un don précieux, que tous devraient apprécier à sa juste valeur, qu’ils partagent sa foi ou non. Le message en est précis, il perce entre chaque ligne de son texte ; en ignorer la leçon serait à notre détriment. Toute société qui cherche à contrôler les croyances et le comportement de ses citoyens, et qui traite ses membres comme Hermine et ses coreligionnaires l’ont été, est une société dangereuse pour chacun de nous. Notre dette envers Hermine et ses frères dans la foi pour avoir résisté au nazisme est grande. Ils nous ont appris ce qu’on peut et ce qu’on doit faire. »
– Tharcisse SEMINEGA, L’amour qui enraya la haine : Comment ma famille survécut au génocide du Rwanda
- Editions Schortgen, Schouweiler (Luxembourg), 271 p., 2019
- ISBN : 978-99959-36-75-4
- Extraits en ligne
Tharcisse SEMINEGA est né à Kabirizi (Rwanda) en 1941 dans une famille catholique fervente. Il a obtenu son doctorat en biotechnologie, puis a été nommé maître de conférences en 1988 à l’Université nationale du Rwanda. Avec toute sa famille, ils ont réussi à survivre au génocide rwandais.
« Le mémoire du Professeur Seminega est un récit puissant de résilience, de foi et surtout d’un amour sacrificiel profond. Puisqu’il y décrit son récit avec pour toile de fond l’histoire nationale du Rwanda, vous fermerez le livre de M. Seminega en étant bien plus informé sur les antécédents politiques et historiques du génocide. Mais par-dessus tout, vous quitterez ce livre avec une toute nouvelle considération pour les Témoins de Jéhovah, une communauté chrétienne qui fit réellement honneur à son nom pendant l’horreur de 1994. »